Guides

Dr. François Bernaerts, Médecin généraliste homéopathe​

Guide médical

Le suivi médical

Dossier médical

Ce dossier médical contient le questionnaire à remplir en préliminaire à la première consultation. Il est long, mais il s’agit surtout de mettre en lumière ce qui vous est particulier et marqué.
Laissez de côté ce qui est banal.

Je vous invite à le télécharger, l’imprimer recto-verso et le compléter à la main pour me l’apporter le jour de la consultation. Ce questionnaire n’est pas destiné aux enfants.

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Dossier médical

Ce dossier médical contient le questionnaire à remplir en préliminaire à la première consultation. Il est long, mais il s’agit surtout de mettre en lumière ce qui vous est particulier et marqué.
Laissez de côté ce qui est banal.

Je vous invite à le télécharger, l’imprimer recto-verso et le compléter à la main pour me l’apporter le jour de la consultation. Ce questionnaire n’est pas destiné aux enfants.

Dossier vaccination

temporairement non disponible
Ce travail s’adresse aux parents qui cherchent des éclaircissements sur la vaccination. Il se veut être une présentation générale de la question des vaccins reposant sur les faits et les résultats extraits de nombreuses publications médicales concernant les avantages et les inconvénients. Le but poursuivit ici n’est pas de s’y opposer mais de nuancer et de pondérer les informations le plus souvent mises en avant. Au préalable, le contexte médical dans lequel s’inscrit la vaccination a été résumé. Des mises à jour sont effectuées régulièrement.

Dossier Papillomavirus

Guides de prévention

Prévenir la maladie

Mise au point de la pertinence du dépistage de la prostate. Il n’est plus encouragé.

L’idée saugrenue au départ de ne plus doser le PSA chez les hommes de plus de 50 ans pour dépister le cancer de la prostate se confirme pourtant (Associé au touché rectal).

En effet, les nombreuses études sur la question n’ont pas pu démontrer une diminution de la mortalité par le cancer de la prostate en le dépistant avec un dosage de PSA.

Tout au plus peut-on trouver dans une étude européenne parue en 2009 ( ERSPC -European Randomized Screening for Prostate Cancer) un bénéfice sur la mortalité de 20% chez les hommes âgés de 55 à 69 ans qui se font dépistés. C’est à dire que sur une durée de 9 ans de suivi un homme âgé de 55 à 69 ans à 4 ‘chances’ sur 1000 de mourir d’un cancer de la prostate contre 3 ‘chances’ sur 1000 pour ceux qui se font dépistés.

Mais ce chiffre est aussi à nuancer. Car il faut tenir compte de la qualité de vie de ceux qui se font dépistés !

Prenons 1000 hommes entre 55 et 69 ans qui participent à un dépistage du cancer de la prostate sur une période de 9 ans. 150 auront un taux anormalement élevés. De ces 150, 125 accepterons une biopsie. 30 découvriront qu’ils sont atteints d’un cancer de la prostate. Sur ces 30 traités, 20 seront définitivement impuissants, 15 souffriront de troubles urinaires et 2 seront totalement incontinents. Sur ces 30 cancéreux, 1 homme NE mourra pas de son cancer de la prostate alors qu’il serait mort en l’absence de dépistage.

Le confrère de conclure qu’il est préférable de suggérer l’abstention du dépistage.

(Source : La Revue de la Médecine Générale n°277 novembre 2010 )

Pertinence de l’ostéodensitométrie chez les femmes ménopausées ?

L’ostéodensitométrie est un examen proposé souvent par les gynécologues pour évaluer la solidité de l’ossature. Il est connu qu’après la ménopause, la densité osseuse tend à se réduire avec l’âge ce qui les rend de plus en plus fragiles lors des chutes par exemple.

Nous parlerons ici du cas de figure le plus courant, c’est-à-dire celui de la femme ménopausée “normale” : Qui ne reçoit pas des médicaments qui fragilisent ses os comme la cortisone ou qui n’a connu aucune fracture spontanée comme un tassement vertébral par exemple.

Pour ces femmes, qui sont donc la toute grande majorité, il est tout à fait inutile de procéder à cet examen quelque soit l’âge. En effet, de toute façon aucun traitement chimique ne prévient une éventuelle fracture.
Cet examen ne sera proposé qu’en cas de fracture spontanée ou non traumatique.

Etraits de la Revue de la Médecine Générale – N° 356 de la SSMG; Oct. 2018

” On parle de prévention primaire chez une femme qui n’a jamais eu de fracture spontanée ou non traumatique, de fractures symptomatiques vertébrales ou non vertébrales (fracture du col du fémur, poignet, etc.). Dans ce cas, les bisphosphonates, le raloxifène, le tériparatide et le strontium n’ont pas d’efficacité prouvée, qu’il y ait ou non une ostéoporose à l’ostéodensitométrie.
De ce fait, il est aisé de comprendre qu’il n’y a pas d’indication de faire une ostéodensitométrie chez les femmes ménopausées en prévention primaire car même si une ostéoporose est avérée, l’ajout d’un traitement ne changera pas la donne. “

La supplémentation en Calcium en cachet n’est plus prônée car il est mal résorbé et aussi potentiellement dangereux. (Cfr l’article sur la supplémentation du Calcium sur ce site). L’absorption de figues ou d’amandes riches en calcium apportera le calcium nécessaire.

L’idéal étant de bouger, de pratiquer du sport régulièrement car la formation de l’os est stimulée par le mouvement et les secousses. Un astronaute en orbite quelques semaines voit ses os fondre !

Recommandation actualisée concernant le cancer du sein.
Il est utile de porter à la connaissance des femmes âgées entre 45 et 64 ans que le dépistage par mammographie est de plus en plus contesté.

Plusieurs études à large échelle ont été effectuées depuis au moins deux décennies.

Si nous ne prenons que celles qui sont correctement menées sans vice de procédure trompeur (on l’appelle dans ce cas-ci, biais de randomisation) aucune diminution de mortalité liée au cancer du sein ni de la mortalité totale n’a pu être démontrée. Que ce soit les anciennes études en 2000 ou de plus récentes (encore plus correctement menées), aucunes ne démontrent un avantage.

Le dépistage fortuit est plus fréquent qu’un dépistage par mammographie tous les 2 ans.
En outre 1/3 de faux cancers sont diagnostiqués et traités à tort car ils auraient disparu par eux-mêmes. Avec une perte de qualité de vie qui en résulte pour ces femmes. 
Ces examens radiologiques sont aussi (surtout s’ils se multiplient) cancérigènes.

A l’heure actuelle, les recommandations tentent à davantage proposer le dépistage aux seules femmes ayant un risque accru (Antécédants familiaux, gènes BRCA1 ou BRCA2 prédictifs). Mais cette attitude n’est pas encore uniformisée et agrée partout dans le corps médical.

Mon avis personnel : L’idéal pour les femmes non susceptibles particulièrement d’attraper un cancer du sein est simplement de se palper régulièrement leurs seins pour les ‘connaître’ et dépister un changement qui se prolonge et qui évolue. Une sage, simple et gratuite habitude somme toute.

Bien entendu, comme il est toujours d’usage, l’article termine par : cela demande une recherche approfondie.

Source : Minerva Juillet 2014 Vol 13 Editorial p. 66

Pertinence d’une médication d’un hypolipidémiant en regard des publications et des directives actuelles.  

Le traitement du cholestérol est largement répandu tant en prévention primaire que secondaire  (on parle de primaire quand c’est avant tout problème cardio-vasculaire et secondaire quand des évènements cardio-vasculaires, type infarctus et AVC, sont déjà intervenus dans la vie des patients).
Des effets indésirables non négligeables des hypolipidémiants sont reconnus comme la survenue de courbatures musculaires, de toxicité musculaire et du diabète.
Il convient donc d’établir le rapport bénéfice/risque pour justifier ou non la prescription d’hypolipidémiants.
Quelques observations ou études publiées dans les revues médicales apportent un éclairage sur ce sujet  :

1 ) La revue de la médecine générale RMG avril 2010 n°272  p. 143: 
“Tabagisme actif et cholestérolémie basse : Cette vaste étude a suivi durant 10 années plus de 648 000 coréens du Sud (…)  les études montrent bien une importante augmentation du risque cardio-vasculaires chez les fumeurs.  De plus en comparant les groupes à faible et haut taux de cholestérol, l’effet négatif du tabac sur la survenue des événements cardio-vasculaires est de la même importance!”  

2 ) La revue de la médecine générale RMG avril 2011 n°282   p. 147: 
“Prévention primaire cardio-vasculaire.  Cet éditorial du British Medical Journal (BMJ) évoque la problématique de la prévention primaire cardio-vasculaire.  La majorité des événements cardio-vasculaires surviennent chez des patients avec un taux de cholestérol modéré.  Il ne semble donc pas intéressant de doser le cholestérol de tous les patients.  La voie offrant le meilleur coût/efficacité serait donc de doser le cholestérol chez un public limité mais sélectionné.   Il s’agirait avant tout autre, de patients hypertendus, des fumeurs ou des patients aux antécédents lourds”.    

3 ) Minerva  Evidence-Based Medecine  Sept 2010 volume 9(8).  Editorial p. 89:  
Une méta-analyse (J Am Geriatr Soc 2008;56:1474-8) incluants des patients de 65 à 82 ans a confirmé l’intérêt par statine en prévention secondaireen termes de réduction de la mortalité de toute cause (RRR 22% à 5 ans) En majorité en prévention primaire des 70-82 ans, l’importante RCT Prosper n’a pas montré d’intérêt pour la Statine ! Une étude WHO Obesity and overweight a démontré qu’un taux faible de cholestérol est un facteur robuste (sic) de mortalité chez les personnes âgées non démentes.  (…)  

4 )Minerva  Evidence-Based Medecine  Oct 2010 volume 9(8).  Editorial p. 92
Une cholestérolémie faible est associée à une mortalité accrue.   Chez les patients souffrant d’arthrite rhumatoïde, des taux bas de cholestérol total ou de LDL sont associés à un risque plus élevé de survenue d’événements cardio-vasculaires ! Ces observations pourraient inciter à remettre en cause l’intérêt de médicaments hypolipémiants pour ces catégories de patients…

Ces résultats, comme d’autres (Etudes Inhance, résulats SEAS), pondèrent l’importance nocive du cholestérol et  mettent à jour les effets indésirables des traitements associés.

Conclusion de folia pharmacothérapeutica, juil-août 2015 p. 61:
En prévention primaire, le bénéfice absolu d’un traitement par une statine est limité. Le risque entre autres de diabète et de toxicité musculaire chez ces personnes pourraient devenir plus importants que le bénéfice escompté.  En prévention primaire, il n’y a donc aucune preuve qu’un traitement hypolipidémiant intensif apporte un bénéfice supplémentaire.

En prévention secondaire le bénéfice  est beaucoup plus important que les effets indésirables. Pour un certain nombre de patient à risque élevé, un traitement intensif peut être indiqué, mais ici aussi le bénéfice escompté doit être mis en balance avec les risques potentiels et il convient de suivre de près la survenue éventuelle d’une toxicité musculaire ou d’un diabète.

Conclusion personnelle :
Il n’est pas utile de doser le cholestérol avant 50 ans s’il n’y a pas d’antécédents d’hyperlipidémie dans la famille.
La détection fortuite d’un taux élevé de cholestérol chez un patient avant 50 ans amène souvent le médecin à évoquer la menace de maladies cardio-vasculaires. Ces paroles sont injustifiées et nocives car elles instillent la peur chez le patient. Entré en bonne santé, le patient ressort « malade » du cabinet et anxieux ! Parfois même le patient se voit prescrit pendant des décennies des médicaments onéreux qui n’ont pas montré leur utilité ou s’avèrent dangereux.

La prescription d’hypolipidémiants aux personnes âgées est fortement remise en cause.

L’arrêt du tabac, la réduction du niveau de stress, une activité physique régulière et une alimentation saine, riche en fruits et légumes et en protéines de préférence végétariennes sont bien plus prophylactiques que la prescription d’hypolipidémiants.

Après un infarctus ou un AVC il semble qu’il soit préférable de juguler une hausse du cholestérol.

 

( TSH > à 2,5. T4, T3 normaux)

De très nombreuses femmes se voient prescrire des hormones thyroïdiennes dès lors que la valeur biologique de leur TSH dépasse 2,5 mU/l et qu’elles présentent des signes aspécifiques type fatigue, perte de cheveux, etc.
Pour rappel les valeurs normales sont comprises entre 0,3 et 4,5 mU/l.
On parle d’hypothyroïdie frustre quand cette valeur dépasse 2,5 pour aller jusque 6 voire 10 sans que les hormones thyroïdiennes T4 et T3 soient anormales, càd que la fonction thyroïdienne soit altérée. Frustre veut dire que l’hypothyroïdie n’est pas effective.

Récemment Folia Pharmaceutica (nov 2017) a fait à nouveau le point sur la pertinence d’un traitement de substitution hormonale dans cette situation. En effet, la plupart des endocrinologues prescrivent la L-Thyroxine, souvent à vie, avec la nécessité de contrôler annuellement la thyroïde par échographie voire scintigraphie, la nécessite de contrôles biologiques répétés et des ajustements des dosages en fonction de la TSH fluctuante.

Or il apparaît bien qu’aucun bénéfice de traitement de substitution n’a pu être démontré. Jusqu’à une TSH à 10 !

Une méta-analyse d’études randomisées a évalué les bénéfices d’un traitement substitutif chez des patients avec hypothyroïdie subclinique, quel que soit leur âge (excepté les femmes enceintes). Le taux moyen de la TSH au moment de l’inclusion était entre 4,4 et 12,8 mU/l. Le traitement proposé n’a eu aucun bénéfice sur la qualité de vie ni sur les symptômes attribués à la dysfonction thyroïdienne.
Ces résultats confirment le peu d’intérêt de traiter les patients qui présentent une hypothyroïdie frustre. Un suivi régulier des paramètres thyroïdiens reste néanmoins nécessaire. Pour les femmes enceintes, l’intérêt du traitement de substitution n’est pas prouvé non plus. (sic)

Un consensus semble établit pour commencer à substituer à partir d’une TSH à 10. Sans preuve à l’appui.

Sources scientifiques :

IMPORTANCE:
The benefit of thyroid hormone therapy for subclinical hypothyroidism is uncertain. New evidence from recent large randomized clinical trials warrants an update of previous meta-analyses.

 Aucun avantage à la supplémentation en Calcium et Vit. D quant à la protection qu’elle conférerait sur la solidité des os des personnes de plus de 50 ans. Que du contraire. (Du British Medical Journal )  

Calcium et prévention fracturaire: rien de démontré!
La Revue de la Médecine Générale n° 332 avril 2016 p. 12

Une revue systématique et une méta-analyse d’études randomisées contrôlées chez des patients de plus de 50 ans ne montrent pas de bénéfice à une supplémentation calcique. L’apport de calcium apporte une faible amélioration de la densité osseuse sans gain au-delà de la première année de traitement. L’ajout de vitamine D n’y change rien, même chez les patients avec un taux sérique bas. Les études, dont le risque de biais était bas, ne démontrent aucun effet bénéfique sur le risque de fracture à aucun site (hanche, colonne par exemple). La seule exception à cela est une étude française (Chapuy et al.) qui avait souligné l’intérêt de donner du calcium et de la vitamine D chez les patients âgés institutionnalisés et avec un taux sérique de calcium et de vitamine D faible. L’éditorialiste du BMJ pointe du doigt l’industriepharmaceutique et les leaders d’opinions, en particulier les universités, qui recommandent encore fortement la prise de calcium alors que l’évidence pour le faire est tellement faible. « Follow the money »… dit-il et reconsidérons les conseils que nous donnons aux patients pour leur éviter les effets secondaires bien connus (lithiases rénales, augmentation du risque cardiovasculaire, constipation, etc.)  (TO)

Calcium intake and bonemineral density : systematicreview and meta-analysis BMJ 2015 ; 351: h4183. http://www.bmj.com/content/351/bmj.h4183Bolland M J. Leung W. Tai V et al.

Calcium intake and risk of fracture : systematic review. BMJ 2015 ; 351: h4580. http://www.bmj.com/content/351/bmj.h4580 Michaëlsson K.

Calcium supplements do not prevent fractures.BMJ 2015 ; 351: h4825. http://www.bmj.comcontent/351/bmj.h4825

En conclusion: La meilleure prévention réside dans l’exercice physique régulier qui stimule les cellules qui construisent les os.  Il en va de même pour le cerveau !  Une activité intellectuelle maintient nos neurones en action.

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